GUY DEBORD / LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE

1.

Toute la vie des société dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation.

2.

[…] Le spectacle en général, comme inversion concrète de la vie, est le mouvement autonome du non-vivant.

6.

[…] Il est le coeur de l’irréalisme de la société réelle. Sous toutes ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante.

9.

Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux.

53.

La conscience du désir et le désir de la conscience sont identiquement ce projet qui, sous sa forme négative, veut l’abolition des classes, c’est-à-dire la possession directe des travailleurs sur tous les moments de leur activité. Son contraire est la société du spectacle, où la marchandise se contemple elle-même dans un monde qu’elle a créé.

55.

C’est la lutte de pouvoirs qui se son constitués pour la gestion du même système socio-économique, qui se déploie comme la contradiction officielle, appartenant en fait à l’unité réelle ; ceci à l’échelle mondiale aussi bien qu’à l’intérieur de chaque nation.

114.

[…] Cependant, quand le prolétariat découvre que sa propre force extériorisée concourt au renforcement permanent de la société capitaliste, non plus seulement sous la forme de son travail, mais aussi sous la forme des syndicats, des partis ou de la puissance étatique qu’il avait constitués pour s’émanciper, il découvre aussi par l’expérience historique concrète qu’il est la classe totalement ennemie de toute extériorisation figée et de toute spécialisation du pouvoir. Il porte la révolution qui ne peut rien laisser à l’extérieur d’elle-même, l’exigence de la domination permanente du présent sur le passé, et la critique totale de la séparation ; et c’est cela dont il doit trouver la forme adéquate dans l’action.

 

7 pensieri riguardo “GUY DEBORD / LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE

  1. Se P. Roth è un antisemita e T. Bernhard è un comunista, allora comincio a temere più per le tue sinapsi che non per i tuoi acciacchi.
    Buongiorno fratello. Quand’è che facciamo una scazzottata in stile via Paal? Magari da Gianluca. Vieni, vieni, che affilo i guantoni!
    Buongiorno.
    e

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